Publié dans Politique

Ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo - « Le prolongement ou non du confinement dépend de tout un chacun »

Publié le mercredi, 15 avril 2020


La seconde période d’état d’urgence sanitaire à Madagascar prendra fin dans quelques jours. Et la question qui se pose est : « y aura ou y aura pas déconfinement ? ». D’après les explications, hier, du ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, sur les ondes nationales la poursuite ou non du confinement dépend de tout un chacun.
Le coronavirus a fait son apparition vers la fin du mois de décembre 2019. Quelques mois après, presque tous les pays sont en confinement. Les gouvernements recommandent aux citoyens de rester chez eux pour une durée déterminée, en moyenne 15 jours, mais renouvelable. Madagascar n’échappe pas à cette triste réalité. Elle entre même dans une seconde période d’état d’urgence sanitaire de 15 jours. Le confinement a été prononcé dans deux régions, les Régions Analamanga et Haute Matsiatra, et dans deux districts, les Districts de Toamasina I et II. L’état d’urgence sanitaire prendra fin samedi prochain. Aussi, tout le monde se pose d’ores et déjà la question sur la poursuite ou non du confinement.
Intervenant sur ce sujet, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a affirmé que « cela dépend de tout un chacun ». Chaque citoyen a en effet sa part de responsabilité dans cette guerre contre la propagation du coronavirus. Dans le langage courant, l’on peut dire que le Covid-19 ne voyage pas, il ne prend pas le bus, ni le taxi. C’est l’Homme qui transmet ou contracte inconsciemment le virus. L’on peut contracter le virus dans la rue, au contact d’une quelconque surface, en manipulant les billets de banque, etc. Bref, une fois à l’extérieur de la maison, les risques de contracter le virus accroissent. Et en rentrant à la maison, les risques de transmission sont également élevés.
Jusqu’à maintenant, la seule façon trouvée par les gouvernements de limiter la propagation du coronavirus est le confinement. Il s’agit d’un geste barrière que l’on peut positiver comme étant un « geste de solidarité ». En respectant le confinement et les consignes de sécurité sanitaire, l’on fait montre de  geste de solidarité envers ses proches et le reste de la société. Et le plus important est que l’on fait preuve de solidarité envers le personnel médical qui combat ce dangereux virus au premier plan. Il en est de même des éléments des Forces de l’ordre et des autres agents de l’Etat qui travaillent nuit et jour pour la sécurité de tout un chacun.
La prolongation de la période de confinement dépend ainsi de tout un chacun. Plus on reste chez soi, moins il y a de cas contacts. Plus on reste chez soi, plus les chances de la fin du confinement sont élevées. Il faudrait alors que les gestes barrières constituent une bonne habitude de chacun. Il s’agit entre autres de ne pas se serrer la main, de ne pas faire la bise ou des câlins, le respect de la distance de 1m, la non-participation à toutes formes de manifestation publique ou d’attroupement, éviter les endroits où il y a beaucoup de personnes. Dans cette lutte effrénée contre le Covid-19, il faut que tout le monde se sente concerné, que chacun ait sa part de responsabilité. L’on sortira ainsi vainqueur de cette lutte pour que l’on puisse se concentrer sur les travaux de développement du pays.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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